Ils étaient 4 couples avec leurs enfants à vivre un pèlerinage à Assise au mois de juillet 2017 avec le frère Miki, en fraternité à Paris. Temps de repos, temps de calme, temps en dehors de la course quotidienne, temps pour se tourner ensemble vers Dieu et se mettre à l’écoute de sa parole. Plutôt que de longs discours, voici quelques extraits de la relecture qu’en ont fait certains participants:
Thomas: « Pour nous, c’était la première fois que nous vivions un pèlerinage en famille, tous les cinq. C’était un vrai temps de respiration avec les trois enfants. Je retiens les petits exercices qu’on a faits entre chaque visite de lieux. C’est encore quelque chose qui nous nourrit toutes les semaines, c’est devenu notre petit temps de respiration de la semaine, en couple, en famille. »
Diane: « Je retiens la petitesse. La visite à la Portioncule, cette toute petite église. Et je retiens le fait que c’est cette petitesse qui nous rend libres. J’ai vu cela dans plusieurs lieux à Assise. »
Ignazio: « Pour nous, c’était aussi la première fois que nous faisons un pèlerinage ensemble. Le fait de faire un chemin qui n’est pas très rapide, cela met dans l’esprit d’un pèlerinage. Je retiens aussi la Portioncule: c’est un lieu qui reste, c’est un lieu que François avait imaginé, où il s’était retiré. Le lien entre le ciel et la terre. C’était son lieu de vie, où il trouvait Dieu. »
Julie: « Moi je retiens la fraternité qu’il y avait dans le groupe. Le fait d’être un gros groupe, nous étions une quinzaine. Et le fait de devoir se mettre au rythme du plus lents, des enfants notamment… C’était vraiment un exercice en tant que tel pendant ces jours de nous mettre au rythme les uns des autres et donc de vivre de beaux moments de fraternité. »
Idrissa: « Pour moi, c’était mon deuxième passage à Assise. Je retiens aussi la douceur qu’il y avait entre les familles, la force du groupe, la bienveillance qu’il y avait pour les enfants des autres. Je retiens aussi la simplicité qui a été le maitre mot de pèlerinage. Tout s’est fait dans la simplicité sans vraiment se préoccuper des choses matérielles et compliquées. J’ai trouvé cela très beau et très franciscain. C’est un pèlerinage qui nous a vraiment ancré dans l’esprit franciscain et on revient avec cette force là. »
Et enfin, Paul (6 ans) lui retient « les églises et aussi le logement » chez les Clarisses francophones d’Assise…